Deuxième semaine à mon nouvel emploi, je commence à m'habituer à mes nouveaux quartiers. Je suis capable d'entretenir une conversation ayant du contenu avec mon voisin de bureau, et j'ai eu à conseiller un autre collègue sur un truc que j'avais déjà fait. Ca n'a pas abouti, mais quand même... j'aurai montré quelques pistes.
Je commence à m'habituer aussi au monde de la consultation. Ayant toujours fait carrière dans des entreprises "fermées", c'est tout récent pour moi de me retrouver en position d'attente ( dans le sens que j'ai pas de travail pour le moment, mais que je suis payé à m'auto-former ).
J'en ai évité une belle hier. Une des responsables de l'affectation m'envoie un courriel pour souligner qu'un senior aurait un petit mandat à court terme pour la compagnie X, et qu'un certain Monsieur D me passerait un coup de fil pour me donner plus de détails. Pas de problèmes ! Monsieur D en question appelle effectivement, et on discute du projet.
M.D. : Ouais ben, c'est pour mon beau-frère, y'a une ptite business, pis comme c'est pas une grosse compagnie, ben on passera pas par (*la boite ou je travaille*). Tu pourrais le faire sur ton temps personnel.
Wonder : Ben oui, pas de problème. On m'a rien assigné encore, donc je suis disponible.
M.D. : Nenon, tu comprends pas, je parle de temps personnel, pas facturable.
Wonder : Euh... ok ? (l'air pas sûr, j'me dis qu'il veut peut-être que je le facture personnellement, comme si j'étais un travailleur autonome, j'sais pas.)
Finalement, une fois que je raccroche, j'aborde un collègue et lui demande si ce sont des pratiques courantes, de prendre des contrats personnels. Gros yeux surpris de sa part, des gros yeux qui ne savent visiblement pas quoi me répondre. Définitivement, je venais de tomber dans une craque du système. Outch... finalement, mon patron a eu le malheur (!) de se tromper de numéro de poste en essayant de rejoindre un employé, et il a finalement rebondi sur mon téléphone.
Une chance ! Une fois que je lui ai parlé du cas en question, il s'est littéralement indigné, a demandé à ce que je lui transfère le courriel de la responsable des affectations en précisant qu'il allait parler à cette dernière.
C'est drôle, je n'ai jamais recu l'appel du beau-frère en question.
Mais visiblement, mon patron était content que j'aie contré la fraude.
BRAVO CHAMPION !
jeudi 28 février 2008
Bravo champion !
Libelles: Un mec à mecs et le travail
mercredi 27 février 2008
Un mec à mecs en métro, épisode #3
Eh oui, revoilà les chroniques du métro ! Maintenant que je le prends tous les jours pour me rendre au boulot, j'aurai davantage d'histoire à vous raconter.
J'ai eu le bonheur de constater qu'il ne s'agit pas forcément d'une partie de plaisir lors des heures de pointe. Non seulement je suis pris à rester debout la plupart du temps, j'ai l'impression d'échanger ma respiration avec 3 autres passagers à peine cramponnés à peu importe le bout de métal disponible. Cheveux hirsutes qui empestent le fixatif bonm marché, sacs à dos qui vous flagellent le visage, se voir comprimé au fond du wagon par une charrue humaine... quand ca rentre pu, CA RENTRE PU ! Visuellement, pour ceux qui n'ont aucune idée de quoi peut avoir l'air le métro un matin de semaine, figurez-vous faire fitter la ville de Montréal dans une familiale. Intense hein ??
Je me suis toujours demandé pourquoi ils mettent autant de sièges dans les wagons... si on en mettait supposons 50% de moins, qu'on les concentraient par exemple dans les wagons de tête, on pourrait faire fitter bien plus de monde à la fois ! Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ??
Libelles: Un mec à mecs en métro
mardi 19 février 2008
Obsessif
Ma dernière obsession : le compteur TLMEB ! Suite à ma disparition pendant quelques jours afin de profiter du plein air de la capitale, me voilà surpris de constater que j'ai fait un bond de 20 positions pour me retrouver au rang 102 ! JOIE !
Merci à tous ceux qui me suivent ! Ne vous gênez jamais pour me laisser de petites notes, j'aime à vous lire !
Le ptit nouveau
Le ptit nouveau, c'est moi.
Le ptit nouveau au bureau, celui qu'on a curieusement installé au même "setting" que lors de son arrivée à son précédent boulot, celui à qui on serre la main pour lui souhaiter la bienvenue, celui qui tombe en mode "disponibilité" jusqu'à ce qu'un mandat lui soit accordé. Le ptit nouveau qui pose plein de questions, celui qui est encore impressionné de faie partie de la grosse industrie.
Le ptit nouveau du transport en commun, celui qui s'est acheté une passe hebdomadaire pour que ce soit rentable, celui qui a peur de ne pas arriver au coin de la rue à la bonne heure, manquer son bus et devoir attendre 15 minutes la face dans le vent et les mains gelées. Le ptit nouveau qui se sent comme à New York à force de voyager dans les métros, celui qui préfère marcher plutot qu'attendre le prochain bus qui relie deux points en 10 minutes.
Le ptit nouveau, c'est moi.
C'est cool.
Libelles: Un mec à mecs et le travail
vendredi 15 février 2008
Dernière journée
C'est finalement arrivé hier. Dernière journée de boulot au sein d'une équipe à laquelle je prenais part depuis déjà trois ans et demi. Pour faire exprès, un client s'est décidé à retourner l'appel que j'attendais depuis 3 jours, 2 heures avant mon départ officiel. Gros sprint pour tenter de régler son problème, sans succès. Meme si ma patronne et le chargé de projet m'ont gardé en fonction jusqu'à midi trente (alors que tous les autres collègues nous attendaient depuis une demi heure au restaurant!), rien à faire. Je leur ai quand même donné quelques pistes de recherche, question qu'ils puissent reléguer le problème à une autre personne qualifiée.
Je m'étais promis de ne pas faire un gros plat de mon départ. Défi non relevé : j'ai eu l'air d'une vraie Madeleine. J'ai toujours été une personne sensible, et bien que les temps changent, moi je ne change pas tant que ça semble-t-il. Ma Sweetie et moi nous sommes surpris à retenir nos larmes toute la journée, à rire de nous-mêmes quand on se faisait prendre les mains en train d'essuyer nos yeux. Ca s'annoncait déjà peu évident. Puis, s'emmène ma patronne qui me prend dans ses bras et me dit combien elle aurait préféré me garder avec eux. Gros calin chargé en émotions, je n'ai pas su me retenir (un braillard j'vous jure, ha ha !) Rapide tour du bureau pour souhaiter la meilleure des chances à tout le monde, puis je me suis réservé ma Sweetie en dernier. Alors là, vraiment, vous m'auriez arraché un bras que je n'aurais pas moins pleuré ! ha ha !!
Curieusement, je vais très bien aujourd'hui. C'est comme si mon cerveau avait déjà assimilé le changement. Je regarde la tour à bureaux ou j'ai passé mes dernières années, et c'est comme si ça faisait partie d'un passé enfoui sous de nouveaux projets à venir. A venir très bientot d'ailleurs, je débute lundi matin.
Une seule petite pointe de déception sur mon départ. Je me suis donné corps et âme pendant toutes ces années pour planifier, organiser et rendre à termes des activités pour générer une certaine forme d'énergie de groupe. J'ai harcelé les collègues à plusieurs reprises, à la demande de ma supérieure la plupart du temps, afin de recueillir des fonds pour divers événements, le départ de certains collègues, des mariages, des décès. Je me suis chargé de vérifier que les finances allaient bon train, je me suis occupé des communications du club social. Bref, je me suis donné, littéralement. Bénévolement. Sans rien demander en retour sinon que tout le monde en retire un plaisir certain. Tout ça pour me récoler nada. Un diner payé par le bureau, soit ! On est quand même loin des centaines de dollars en cadeaux accumulés pour le départ d'autres collègues qui, soit dit en passant, ne faisaient pas toujours partie des meubles depuis longtemps. C'aura été ma constatation négative sur ce départ : donner autant d'efforts pour ne pas être récompensé en bout de ligne.
Tant pis !... Regardons de l'avant !
mercredi 13 février 2008
Appel général
J'ai beau chercher et chercher sur internet, je ne trouve rien qui m'inspire encore pour le repas de la St-Valentin. J'ai envie de faire un truc que je n'ai pas encore fait, question de rendre le truc "unique". Etant tout de même limité dans mes appareils électriques de cuisine, je me dois de trouver quelque chose de simple, mais ex-cel-lent !
Zavez pas une suggestion ?
Sexxxualité
Avec Chuck qui s'inquiète à l'idée de passer pour une charrue, et Sourcil Jaune qui se demande combien de partenaires sexuels nous avons eu, me voilà avec ma petite chronique sexe, moi aussi.
J'ai récemment passé des examens de dépistage. Pas que je soupconnais quoique ce soit de particulier, mais on sait jamais... la libido étant ce qu'elle est et les hommes étant ce qu'ils sont (hehe!), on sait jamais ! Bref, bonne nouvelle : tous les examens sont sortis négatifs. Joie !
J'ai quand même eu l'occasion de poser des tonnes de questions au médecin, une dame vraiment sympathique et pas gênante du tout. Je vous recommande fortement la clinique L'Actuel, coin Maisonneuve et Amherst à Montréal, docteur Longré. Une perle dans le monde médical ! Bref... ceci dit, j'ai appris qu'il existait une trithérapie préventive. Toute personne qui croit avoir été exposée au VIH et qui craint pour la contamination peut consulter un médecin dans les 48 heures, et selon le risque peut se voir prescrire une trithérapie pour une durée d'un mois qui pourrait réduire jusqu'à 80% des risques.
Une information qui valait la peine de se faire propager à mon avis !
Libelles: Un mec à mecs et le sexe
lundi 11 février 2008
Bitchage professionnel
Je ne comprends pas le besoin de certaines personnes de bitcher littéralement tout ce qui se passe à la télévision. Personne n'est assez beau pour s'éviter un commentaire, chaque défaut est aussitôt remarqué et critiqué.
Disons que ma patience en prend souvent pour son compte.
Libelles: Un mec à mecs et la vie
Un critère de plus
Je me trouvais en compagnie des colocs de mon homme hier soir, alors qu'un de ceux-ci se met à raconter que S. (un membre de leur groupe d'amis) aurait couché avec un mec juste avant de les rencontrer la veille. Bon... jusque là, pas de quoi s'en faire : un groupe de gars, ça finit toujours par parler de sexe. Vient le détail crucial de la discussion, celui qui a fait tourner la conversation à la panique. Le mec en question, bien qu'étant équipé comme un demi-dieu, avait la malsaine idée d'avoir 43 ans.
BON DIEU !!
Ca y'est, c'est dé-gueu-las-se... enfin, c'est la réaction qu'ont eu mes 3 compagnons. Vous comprendrez probablement de par mon intérêt à faire mention de l'événement sur blog que je n'ai pas partagé cette opinion. C'est vrai quoi... pourquoi un mec devrait être casé dégueulasse de par son âge ? S. a 26 ans, ca leur fait donc une différence d'âge de 17 ans... ouais pis ?
J'ai comme pensée qu'un homme peut être beau et attirant à tout âge. La chimie n'est pas qu'une question de chiffres. Ou si c'est le cas, faut croire que j'ai pas compris la règle.
mardi 5 février 2008
4 murs et deux mecs à mecs
La saison de la chasse aux appartements est officiellement ouverte. Mon homme ayant finalement refusé de renouveler son bail, il nous tarde de trouver notre futur logis. Mon propre bail se terminant le 30 juin, c'est un peu moins urgent, mais j'ai quand même hâte de savoir ou je vivrai prochainement.
J'ai toujours été très chanceux côté recherches. Soit j'habitais une région ou l'accès aux logements était facile, soit j'emménageais chez un ami qui avait déjà pied à terre. Cette fois-ci, les règles du jeu sont différentes. Nous nous orienterons vers le Plateau ou Rosemont. Nous avons souligné quelques annonces classées se trouvant dans Hochelaga et dans Villeray, mais ca dépendra surtout de l'allure globale de l'endroit. A voir !...
Ceci dit, j'avais fait part à ma bonne amie Dark Clubbeuse mon inquiétude concernant les logements disponibles dans la grande ville. J'ai comme préjugé que la course montréalaise aux appartement est loin d'une partie de plaisir. On semble s'arracher ce qui a de beau et d'abordable à coups de minutes. Est-ce une idée préconcue ?
J'ai pas envie de me retrouver dans un appartement merdique !
samedi 2 février 2008
Auto-mutilation
Vous connaissez ? L'art de s'arracher soi-même le coeur, volontairement, sans hésitation, sans répit ? Ca semble un peu terrible à première vue... ca véritablement l'est en quelque sorte! Depuis quelques semaines, moi et mon homme faisons un détour routinier quasi tous les weekend pour aller s'émerveiller devant les ptits pitous dans différentes animaleries.
Un jour, ce sera notre tour à avoir le notre ! :)
vendredi 1 février 2008
Une question de codes
"Eille Monique, code 13."
C'est ce que crie la dame de la caisse 2 à la dame de la caisse 3, alors que je pianote mon NIP sur le truc électronique.
"Hein ?"
"Code 13, à caisse 2."
Je termine ma transaction avec la fameuse "machine". Yeux jetés sur moi, à partir de la caisse 3.
"T'as ben raison. Eille France, code 13 à caisse 2"
Bon, ça y'est, qu'est-ce que j'ai encore ? J'suis boutonné tout croche ? J'ai l'air d'un voleur ? J'ai l'air d'un gros porc avec les bieres et les croustilles que j'achete pour le 5@7 du bureau ?
En revenant au bureau, je raconte mon aventure à ma patronne.
"Ben... un code 13, ca veut peut-etre dire Beau Bonhomme"
Ca y'est. Le bonheur est pogné, caisse 2 chez Super C.